[Campagne pour les élections municipales de 1989 : réunion...

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localisation Bibliothèque municipale de Lyon / P0741 FIGRPTL0116 06
technique 1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 12,5 x 17,5 cm (épr.)
description De gauche à droite : Raymond Barre, Jean Flacher et Simone André. Adresse de prise de vue : Karting Bar, place Voltaire, Lyon 3e.
historique C'est parti ! Raymond Barre est entré en campagne. Le 9 février 1989, au Karting Bar, en plein coeur du troisième arrondissement, l'ancien Premier ministre était aux côtés du maire sortant Francisque Collomb, de Jean Flacher, maire du troisième, et de Simone André, adjointe aux affaires sociales. Rencontre populaire et bain de foule studieux et chaleureux. Pendant plus de deux heures, les habitants se sont succédés sans que la salle de restaurant et de bar ne désemplisse, pour interroger les élus sur le devenir de leur quartier. Entre la Guillotière, en pleine transformation, et la Part-Dieu, carrefour du vingt-et-unième siècle, la création du parc Villeroy qui sera un véritable ballon d'oxygène (de quoi répondre aux inquiétudes de la population préoccupée par les conséquences de la pollution sur le centre-ville) et les aménagements de la place Gabriel-Péri où un immeuble transparent, réalisé par l'architecte René Gagès, se dressera sur le site du Prisunic, ont été au centre des conversations. Car ce projet met en évidence tous les aspects d'une vie de quartier, la dimension éducative, économique, sociale, associative, ainsi que la place des immigrés dans la cité. Une jeune femme, venue spécialement pour évoquer cette question, a lancé, avec passion, ce sujet épineux auquel Raymond Barre a répondu en profondeur, en proposant d'associer l'interlocutrice à la réflexion d'un groupe de travail. "Il était important que les habitants puissent vérifier que notre équipe est depuis six ans présente sur le terrain, et ne se contente pas de réunions aseptisées", soulignait Simone André en promettant d'autres rencontres de ce type dans cet arrondissement, point chaud de la campagne municipale. Et la spontanéité a trouvé sa vérification lorsque le dialogue entre les élus et les habitants a été interrompu quelques secondes par une communication téléphonique entre un grossiste fournisseur et Jean Aime, le patron du bar. Un peu plus tard sur TF1, interrompant une réunion à laquelle il participait dans le huitième arrondissement en compagnie d'André Soulier, de Robert Batailly, le maire de l'arrondissement et de Nicole Bargoin, l'ancien Premier ministre expliquait les raisons de son choix : "Mon engagement pour Lyon et ma participation à la liste Francisque Collomb, correspond à mon souhait de faire face aux échéances européennes, le maire de Lyon me l'a demandé - vous avez oeuvré pour Lyon hors de /a municipalité, pourquoi ne pas venir avec moi ? -, j'ai donc choisi Francisque Collomb pour lui exprimer mon amitié et ma gratitude vis-à-vis de cette ville qui m'a accueilli en 1978, et dont je suis l'élu depuis cette date". Retour à la mairie du huitième, en partie sur la circonscription de Raymond Barre, pour construire l'avenir : un plan d'urbanisme qui prévoit notamment le technopôle des métiers de santé et la construction d'un palais de justice sur l'emplacement de la manufacture des tabacs. "J'ai écrit personnellement au Premier ministre pour défendre ce projet", a précisé Raymond Barre, donnant d'ores et déjà un exemple concret de ce que pourra être son action au sein de la municipalité. Source : "Barre dans la mêlée" / Jeanine Paloulian et Catherine Lagrange in Lyon Figaro, 10 février 1989, p.3.
note à l'exemplaire Négatif(s) sous la cote : FIGRP00886.
note bibliographique "Raymond Barre : 'La ville a été bien gérée'" in Le Progrès de Lyon, 10 février 1989.

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